Contrairement aux législatures précédentes, la XIIIe va visiblement compter un nombre plus important de jeunes députés.
Ils seront, en chiffres, une quinzaine d'élus de moins de 40 ans qui vont devoir siéger pour les cinq années à venir. Une responsabilité aussi énorme qui laisse déjà planer un certain scepticisme chez bon nombre d'observateurs, quant à leurs chances de répondre de façon satisfaisante aux attentes de leurs électeurs. Au regard, sans doute, de la courte expérience politique de ces jeunes parlementaires.
Quoi qu'il en soit, ''aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années'', a-t-on coutume de dire. C'est donc soutenir qu'il revient à ces derniers de faire leurs preuves afin de faire taire les critiques et donner raison, d'une part aux hautes instances de leurs formations politiques respectives pour le choix fait sur leurs personnes lors des investitures, et d'autre part aux électeurs, pour la confiance à eux accordée.
Cependant, étant entendu qu'en politique il n'existe pas de génération spontanée, il y a de quoi penser que c'est aux côtés des autres élus politiquement aguerris que Jules Esdras Mouhouloulou, Landry Ndong Nguema, Malika Bongo Ondimba, Alexandre Awassi et leurs collègues de la même tranche d'âge, vont devoir faire leurs armes.
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