Les membres de l'Association des responsables des établissements médicaux privés du Gabon (AREMPG) ont récemment tenu une assemblée générale à Libreville. Au cours de laquelle ils ont fait le point de leurs activités associatives et mis sur la table leurs différends avec les compagnies d'assurance publiques et privées.
Durant trois heures, les médecins, propriétaires des cabinets et structures médicales privées ont dénoncé le retard de règlement des factures, les prélèvements intempestifs sur les consultations et hospitalisations orchestrés par les compagnies d'assurance. « Nous ne sommes plus payés dans les délais. Nous sommes payés au 20 du mois, au lieu du 10, sinon un an après. De plus en plus, les contrats qui nous sont proposés présentent des soustractions de 5 à 10% dans les consultations et hospitalisations que nous ne comprenons pas. Nous avons un manque à gagner. On a l'impression que les assurances privées nous imposent leur loi. C'est le nœud entre nos partenaires et nous », s'est plaint le Dr Ogowet Igumu, président de l'Association des responsables des établissements médicaux privés du Gabon (AREMPG).
Les membres de l'Association déplorent le non-respect des conventions qui les lient aux compagnies d'assurance. Le partenariat scellé pour l'optimisation des soins de santé des populations gabonaises ne leur profiterait plus.
Prissilia M. MOUITY
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