C'est à cela que se résume l'ensemble des problèmes évoqués par son président Séraphin Ndaot Rembogo, hier, en présence du Premier ministre et d'un parterre d'invités à cette cérémonie.
La première session extraordinaire du Conseil national de la démocratie (CND) s'est tenue hier à Libreville. Faute de moyens comme l'a rappelé le président de l'institution Séraphin Ndaot, lesdits travaux se sont tenus sur une journée. Ainsi, le but de ces travaux était d'examiner les problèmes qui minent le fonctionnement de cette institution. Laquelle n'a plus siégé depuis décembre 2017.
En présence du Premier ministre Julien Nkoghe Bekale et d'un parterre d'invités, le président du CND est revenu sur les raisons du blocage de l'organe qu'il dirige. Non sans rappeler les missions qui sont les siennes, Séraphin Ndaot a indiqué à l'assistance que, '' depuis deux ans, le CND n'a plus été en mesure de fonctionner normalement et pour cause, le budget annuel initial d'un montant d'un milliard environ, a été ramené d'office à deux cents millions. Et ces deux cents millions n'ont jamais été entièrement mis à la disposition du CND. Ce budget n'est exécuté qu'à hauteur de 40 ou 50% et par tranches périodiques de montant inégal. C'est là, une sérieuse préoccupation''.
En revanche, alors que l'institution chargée d'encadrer le débat politique se plaint du traitement qui lui est infligé, elle marque tout de même son étonnement quant au train de vie des autres instances du pays.
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