Face à cette décision, le Sytrameg ne désarme pas. Il a introduit un recours pour l'annulation de ladite autorisation de licenciement, tout en souhaitant une enquête minutieuse, contradictoire et au fond sur l'affaire.
FINALEMENT, l'inspecteur du Travail, chef de service départemental du travail de l'Estuaire a accédé à la requête de la Société meunière et avicole du Gabon (Smag) en l'autorisant, dans une correspondance datée du 13 mars 2019, « à procéder au licenciement des salariés concernés ».
L'inspecteur du travail a trouvé que les raisons évoquées par la direction de la Smag lui « semblaient fondées », à savoir « les mesures de restructuration, afin de faire face à la situation de crise que connaît actuellement votre entreprise, en proie à des tensions de trésorerie ».
L'affaire empoisonnait déjà le climat au sein de la Smag : le projet de licenciement, pour motif économique, de neuf salariés, suscitant un virulent bras de fer entre la direction de cette société et le Syndicat des travailleurs des meuniers et éleveurs du Gabon (Sytrameg). Contestant celle-ci, le secrétaire général dudit Syndicat, Thierry Mandza, avait saisi des autorités compétentes, aux fins de les prévenir d'un possible « conflit collectif du travail qui pourrait survenir à la SMAG, suite à l'autorisation de licenciement collectif pour motif d'ordre économique de neuf salariés qui pourrait être accordée par Monsieur l'Inspecteur du Travail, chef de service départemental du travail de Libreville ». Ses appréhensions se révèlent aujourd'hui justifiées.
Dans ces échanges, le Sytrameg rappelait qu'au début de cette année, les responsables de la Smag avaient élabor... E. NDONG-ASSEKO
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