Dix ans après son accession à la magistrature suprême, quels pourraient être les contours de l'action du chef de l'État, Ali Bongo Ondimba, à la tête de notre pays ? Au regard de la difficulté de l'exercice, il n'est pas aisé de répondre à cette question, de prime abord.
Pour autant, tout observateur avisé pourrait s'en faire une idée à l'analyse des discours prononcés par Ali Bongo Ondimba, le 10 juin dernier, à l'occasion de la commémoration des dix ans de la disparition d'Omar Bongo Ondimba. Et le 16 août 2019, à la veille de la célébration de l'accession de notre pays à la souveraineté internationale.
Deux interventions dans lesquelles le chef de l'État est longuement revenu sur la nécessité d'intensifier les réformes amorcées en 2018 sur les plans institutionnel, politique, en matière de gouvernance, de formation, etc. Un impératif auquel notre pays ne saurait se substituer. Tant il va de la nécessité de l'ancrer dans un environnement économique vertueux, générateur de croissance inclusive, durable en ayant une main-d’œuvre qualifiée et adaptée aux exigences des entreprises.
Dans cette optique, la diversification de notre économie devrait également constituer un autre axe majeur de cette deuxième partie du septennat, pour sortir définitivement notre pays de la dépendance du pétrole. Avec pour corollaire la confirmation de son leadership en matière de protection de l'environnement, de la biodiversité et la lutte contre le changement climatique.
J.KOMBILE.MOUSSAVOU
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