L’opération Mpili, une initiative destinée à lutter contre les faux médicaments, en collaboration avec le secrétariat général de l’Organisation de la police criminelle (OIPC-Interpol), vient de passer à son ultime étape au Gabon. À savoir la destruction, jeudi 16 janvier dernier, de 7 220 kg de produits saisis dans les communes de Libreville, d'Owendo et d'Akanda. Un stock dont la valeur marchande s’élève à 59 742 553 francs.
Près de 90 % des produits saisis étaient de nature éclaircissante. Il s’agit des dermo-cosmétiques et autres médicaments sous forme de savon, pommade et crème. Les 10 % restants étant constitués d’autres articles pharmaceutiques classés comme dispositifs médicaux. À savoir dentifrices, biberons, brosses à dents, couches pour bébé et dermo-cosmétiques normaux.
À eux seuls, les produits éclaircissants sont estimés à 53 308 965 francs, soit 89,23 % des marchandises saisies. Ceux-ci comprennent 11 289 produits chimiques (21 194 198 francs), 2 799 médicaments, 16 602 produits à formules non définies, et 1 263 produits dangereux d'une valeur de 2,5 millions. Y compris des préservatifs de qualité très douteuse.
Ces marchandises ont ceci de réprimables qu'elles sont chimiques, dangereuses, de qualité douteuse, et en vente illicite. Certains produits sont toxiques.
Pour garantir la qualité ceux en circulation et protéger la santé publique des populations au niveau national, le pays avait donc mis en branle l’opération Mpili, du 15 au 17 octobre 2019. Au nombre des départements ministériels impliqués: l’Économie, l’Intérieur, la Justice et la Santé.
Styve Claudel ONDO MINKO
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