Le ministre de l'Education nationale, Patrick Mouguiama Daouda, et sa déléguée Yolande Nyonda, ont animé mardi dernier une rencontre par visioconférence. Il s'agit d'une concertation ayant réuni les syndicats de l’Education nationale et les associations des parents d’élèves, et destinée à recueillir les avis et les propositions des uns et autres, suite à la mise en place d'un nouveau calendrier scolaire.
"La reprise des cours ne sera pas immédiate, mais elle se profilera dès lors que la pandémie aura baissé et que la sécurité sanitaire de la communauté éducative impliquée dans les enseignements sera garantie", a expliqué le ministre de l'Education nationale. Au cours de ces échanges avec les partenaires sociaux, il s'est voulu rassurant en indiquant que toutes les propositions seraient prises en compte. Et qu'elles seraient analysées, avant d’être soumises à l'Exécutif qui décidera en dernier ressort.
"Comme vous le savez, le pic de la pandémie dans notre pays est attendu entre la fin du mois de mai et début juin. C'est donc une contrainte liée à la sécurité sanitaire fondamentale et qui va déterminer les orientations que l'on va prendre pour l'aménagement du calendrier scolaire", a souligné M. Mougiama Daouda.
Le ministre Mounguiama Daouda a, une fois de plus, rassuré qu'une année blanche n'est pas envisageable au Gabon. "C'est vrai que rien n'est facile en ce moment. C'est une situation difficile inédite et nous essayons de trouver des solutions appropriées. Nous n'envisageons pas l’année blanche, pour la simple raison qu'une bonne partie du programme scolaire avait déjà été faite, et que les établissements étaient déjà à la phase des conseils de classe du 2e trimestre", a-t-il garanti.
Abel EYEHGE EKORE
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon Culture & Société