Depuis le début de la crise sanitaire due au nouveau coronavirus (Covid-19), le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l'épidémie à coronavirus (Copil) invite chaque personne à être responsable, en évitant des déplacements non-essentiels pour les non-malades, et pour les patients Covid, à ne pas se sentir stigmatisés, car le Covid-19 n'est pas une maladie de la honte.
Dernier exemple en date, notre compatriote, la judokate internationale Sarah Mazouz, qui a publiquement témoigné avoir été testée positive au Covid-19. Un bel exemple après celui de tant d'autres personnalités et célébrités à travers le monde.
Toutefois, après l'évasion très médiatisée d'un patient du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), deux autres personnes testées positives au Covid-19 viennent à nouveau de fondre dans la nature. Il s'agit de deux individus isolés à Franceville, qui ont pris la fuite la semaine dernière : "Après avoir été appréhendé par les agents des forces de l'ordre d'Ovan, en provenance de la ville de Makokou, l'un d'eux a été gardé en isolement et l'autre s'est échappé, provoquant ainsi une panique", renseigne une source proche de la localité.
Au-delà de la question de la prise en charge des patients Covid, l'évasion de ces derniers pose, cependant, le problème de la sécurité des personnes internées. Si, pour l'heure, le Comité de pilotage (Copil) du plan de veille et de riposte au coronavirus n'a fait que communiquer sur ces événements, l'on s'interroge sur la prise en charge ainsi que le suivi de ces personnes une fois qu'elles seront retrouvées.
Hans NDONG MEBALE
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