Selon des études scientifiques sérieuses, une personne infectée par le Covid-19 a 1,5 % de probabilité de contaminer une autre si elle porte un masque. Qu'il soit médical ou non, ce dispositif de protection protège une personne saine de la propagation de gouttelettes infectieuses par un sujet infecté et présentant des symptômes.
Rendu obligatoire dans les espaces publics au Gabon mi-avril, le port du masque a largement contribué à freiner la propagation du coronavirus dans notre pays. Réticente et même opposée à cette annonce au début, la population s'est peu à peu habituée à ce nouveau mode de vie salutaire. D’autant plus que la phase de contamination communautaire, a révélé un nombre important de patients asymptomatiques, véritables vecteurs d'infection.
D'un autre côté, le lancement, à l'échelle nationale, de la campagne de dépistage de masse, le 17 avril, a permis de détecter la présence ou non du Covid-19 chez plus de 63 000 personnes. Sur les 60 sites retenus, on pouvait remarquer l'adhésion jour après jour des populations. La mise en place, en mai, du laboratoire Pr Daniel-Gahouma au palais des sports et de la culture, à Libreville, a boosté le niveau de dépistage, avec une capacité allant de 5 000 à 10 000 tests réalisés par jour contre 700 à 1 000 effectués préalablement.
Une chose est certaine : la stratégie adoptée par notre pays a permis de contenir l'épidémie avec succès, avec de faibles cas positifs enregistrés actuellement. Il va donc juste falloir maintenir le cap pour que le risque de deuxième vague s'éloigne définitivement.
Frédéric Serge LONG
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