Sous la direction de leur président, Guy-Constant Titus Koumba, les "Mamboundouistes" – un courant de l'Union du peuple gabonais (UPG) – se sont étonnés, récemment au cours d'un point-presse, de la situation qui prévaut actuellement au Centre gabonais des élections (CGE).
En effet, Guy Constant Titus Koumba et les siens estiment que "le mandat actuel des membres du bureau de cette autorité administrative autonome et permanente est arrivé à terme. Vu qu'ils avaient été investis dans leurs fonctions, après avoir prêté serment devant la Cour constitutionnelle le 2 mai 2018". Cela, ont-ils ajouté, au regard des dispositions de l'article 12g de l'ordonnance 00004/PR/2 018 du 26 janvier. Lequel énonce que : "La durée du mandat des membres du bureau du CGE est de deux ans renouvelable une fois."
Au regard de ce qui précède, le porte-voix des "Mamboundouistes" s'est également étonné de ce que, à l'heure actuelle, la commission ad hoc chargée d'examiner les dossiers de candidature n'a pas encore été mise en place par le ministre de l'Intérieur, conformément aux prescriptions de l'article 12a nouveau du texte de loi susmentionné. D'où son appel, "aux fins de régulariser dans les meilleurs délais la situation illégale qui prévaut en ce moment au CGE".
J.KOMBILE MOUSSAVOU
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