Quatre-vingt-douze (92), c'est le nombre d'officiers de la police et de la sécurité pénitentiaire qui ont reçu leurs parchemins vendredi dernier, après un stage de formation de 900 heures.
Présidée par le ministre d'État, ministre de l'Intérieur, Lambert Noël Matha, cette cérémonie a vu, entre autres, la présence du ministre de la Décentralisation, Mathias Otounga Ossibadjouo, par ailleurs parrain de cette promotion, du ministre de la Justice, garde des Sceaux, Erlyne Antonella Ndembet-Damas.
S'adressant à ses filleuls, Mathias Otounga Ossibadjouo a indiqué que "le défi le plus sérieux auquel vous serez confrontés est celui de l'insécurité croissante dans laquelle vos interventions s'effectuent, notamment dans certains quartiers ou certaines cités sensibles''.
Et de poursuivre : ''Cette situation n'est qu'un des symptômes d'une dégradation générale de l'environnement de sécurité et de l'esprit civique, dégradation que nous nous devons de surmonter. Au vu des cas d'agressions que subissent les forces de l'ordre, il serait judicieux de mener une réflexion sur la manière d'améliorer les relations entre la police et la population, en particulier dans ces zones sensibles."
De son côté, le commandant en chef des Forces de police nationale (FPN), le général de Brigade Serge Hervé Ngoma, a dit à l'endroit des récipiendaires : "Ce stage exige désormais de vous plus de sacrifices pour protéger nos concitoyens et leurs biens. Ces sacrifices qui fondent votre métier ne seront mis en valeur que par un comportement irréprochable en toutes circonstances, par la culture de l'excellence dans vos rapports avec tous vos concitoyens."
F. M. MOMBO
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