En suspendant, pour une durée de trente jours, la déléguée générale du Centre des libéraux réformateurs (CLR), Nicole Asselé, et son adjoint 1 chargé de l'Implantation et des stratégies électorales, Alexandre Désiré Tapoyo, le président du Conseil politique du CLR, Jean Boniface Asselé, vient de rappeler à l'ensemble de ses troupes qu'il est et demeure, sans doute encore pour longtemps, le seul maître à bord du navire CLR, et qu'il ne compte nullement badiner avec quiconque nourrirait des velléités de le pousser vers la sortie. D'autant qu'en politique, plus qu'ailleurs, il n'y a guère de place pour les émotions ou les sentiments.
C'est dire que les sanctions qui frappent Nicole Asselé et Alexandre Désiré Tapoyo pourraient être perçues, d'une certaine manière, comme un ultime avertissement avant, sans doute, que le général de police à la retraite n'ait la main beaucoup plus lourde. Car, à cette allure, on peut raisonnablement penser qu'il ne transigera devant rien pour ramener ces deux personnalités "à l'ordre". La paix au sein de sa formation politique est probablement à ce prix.
Jusqu'où ira-t-il ? Les jours à venir nous le diront.
J.KOMBILE.MOUSSAVOU
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