Quand le premier cas positif au coronavirus est annoncé au mois de mars de l'année en cours, le Gabon ne dispose que de quatre laboratoires localisés dans l'Estuaire, le Moyen-Ogooué et le Haut-Ogooué. De là, les autorités vont améliorer la capacité de diagnostic.
En juin, 11 structures sont répertoriées (le Woleu-Ntem et l'Ogooué-Maritime s'ajoutant à la liste) et, en septembre, le Copil peut déclarer que 15 laboratoires ont été installés sur l'ensemble du territoire. L'Estuaire disposant de sept unités de dépistage.
Le Copil a annoncé que de nouveaux laboratoires vont bientôt être installés à Moanda, Bitam, Kango, Lambaréné et Franceville. Une manière de combler un vide pour les trois premières localités et renforcer le dispositif de riposte pour les deux dernières. Cette perspective s'explique par une volonté d'intensifier la surveillance épidémiologique aux portes d'entrée (terre, mer et air).
La capacité des lits est un point qui a aussi évolué. Le Copil indiquant que des provinces ont été largement équipées en la matière. Ainsi, 200 lits ont été ajoutés dans le Haut-Ogooué (contre 27 au préalable), 100 dans le Woleu-Ntem (contre 17), 100 dans l'Ogooué-Lolo (contre 7), 60 dans la Ngounié (contre 17), 16 dans l'Ogooué-Ivindo et la Nyanga (contre respectivement 7 et 6 lits disponibles auparavant). Seules les régions de l'Estuaire, du Moyen-Ogooué et de l'Ogooué-Maritime n'ont pas eu besoin de cette nouvelle dotation.
S.A.M.
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