Véritable levier du développement d'un pays, l'éducation n'a pas été en marge des réformes engagées par la nouvelle équipe gouvernementale dirigée par Rose Christiane Raponda Ossouka.
Dans ce cadre, le ministre de l'Éducation nationale, chargé de la Formation civique, Patrick Mouguiama-Daouda, a, durant les 100 premiers jours du nouveau gouvernement, fait face à de nombreux chantiers. Parmi lesquels la suspension de plusieurs responsables d'établissements publics et privés, l'organisation de l'examen du baccalauréat en période de Covid-19 et la rentrée des classes le 9 novembre prochain.
S'agissant de la suspension pour divers motifs d'une soixantaine de chefs d'établissements, le ministre de tutelle entend vouloir favoriser un environnement éducatif sain. "Nous en sommes au début des sanctions administratives qui ne sont pas encore définitives. Mais il faudrait bien que les gens comprennent aussi que nous nous réservons le droit, si l’examen des faits le demandait, d’entreprendre des poursuites judiciaires. Parce qu’il y a quand même eu pour certains cas des faux en écriture, des faux et usage de faux", avait indiqué le Pr Mouguiama-Daouda.
Concernant l'organisation de l'examen du baccalauréat en pleine crise du Covid-19, le membre du gouvernement, accompagné de plusieurs partenaires au développement, dont l'Unesco et l'Unicef, s'est donné comme pari d'éviter tout risque de contamination au nouveau coronavirus durant cette période de reprise des cours qui n'a concerné que les seules classes de Terminale.
Au sujet de l'épineuse question de la reprise des cours prévue lundi prochain sur l'ensemble du territoire national, le ministre entend faire du cas par cas. Selon lui, "le transport scolaire effectif, nous y travaillons". Par ailleurs, si de nombreux observateurs pointent du doigt la gestion "légère" de cette rentrée des classes encore marquée par la crise du Covid-19, le ministre, lui, entend mettre l'accent sur le protocole sanitaire.
Hans NDONG MEBALE
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