LE Parti démocratique gabonais (PDG) vient de décider de casser les codes en optant pour l'organisation des primaires, peu avant les prochaines sénatoriales, qui se tiendront les 30 janvier et 6 février prochains
LE Parti démocratique gabonais (PDG) vient de décider de casser les codes en optant pour l'organisation des primaires, peu avant les prochaines sénatoriales, qui se tiendront les 30 janvier et 6 février prochains. Une grande première dans l'histoire de cette écurie politique, créée sur les bords de la Bouenguidi en 1968.
Une décision, dit-on du côté de "Louis", pour rénover et moderniser le "rouleau compresseur", tel que souhaité par le distingué camarade président du PDG, Ali Bongo Ondimba. À en croire une source bien introduite, lesdites primaires visent à renforcer davantage la démocratie au sein de cette formation politique. Objectif : être en phase avec sa devise " dialogue-tolérance-paix". Dans la même foulée, les initiateurs des primaires veulent coller à l'air du temps, en s'inspirant de ce qui se fait ailleurs. Notamment aux États-Unis et en France, pour ne citer que ces exemples. Nolens volens, l'option des primaires devrait permettre d'éviter de léser certains candidats. Désormais, du moins concernant les sénatoriales, les candidats du PDG vont recevoir en amont la sacro-sainte bénédiction des autres " camarades" ; contrairement au passé où ils étaient choisis directement par le directoire.
Toutefois, de l'avis de plusieurs observateurs et autres esprits avisés, l'organisation des primaires pour tous les scrutins électoraux doit désormais être érigée en norme. Cela évitera l'émergence des courants internes et autres dissensions.
Yannick Franz IGOHO
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