Droits des femmes : vulnérables mais résilientes face au Covid-19

En effet, la mise en place de nombreuses mesures restrictives visant à lutter contre la pandémie dans notre pays a accru la vulnérabilité des couches sociales faibles. Les femmes exerçant pour la plupart dans le secteur formel ou informel ont dû définitivement ou temporairement cesser leurs activités (restaurants et autres commerces). Une situation qui a des conséquences sur leur indépendance financière et accélère la féminisation sous-jacente de la pauvreté, conduisant à un déséquilibre des forces qui les rend plus vulnérables.

Par ailleurs, les mesures de confinement ont également favorisé une augmentation de la violence, de la maltraitance et du harcèlement. Les femmes vivant avec un partenaire violent se sont vues contraintes de se confiner avec lui. Mais face à tous ces travers, nombreuses sont ces femmes qui refusent de s'avouer vaincues. Avec cette crise du coronavirus qui continue de fragiliser les économies mondiales, plusieurs acteurs féminins n'ont de cesse de multiplier leurs efforts pour arrimer leurs activités génératrices de revenus à la nouvelle donne. Plusieurs d’entre elles aujourd'hui font notamment preuve d'ingéniosité en se réorganisant mieux.

Au Gabon, des propriétaires de bars restés longtemps fermés ont dû les transformer en restaurants afin de relancer leurs commerces. Il en va de même dans plusieurs autres secteurs d'activité (coiffeuse, dame de ménage, commerçantes, etc.) où, malgré la pandémie, les femmes continuent de se battre au quotidien pour vaincre la pauvreté