Le jeune nageur gabonais qui a pu mesurer l'écart le séparant des meilleurs a également sollicité l'accompagnement du ministère des Sports pour mieux préparer les challenges futurs.
L'Union : Quelle analyse faites-vous de votre première participation aux Jeux olympiques ?
Adam-Girard De Langlade Mpali : Après les championnats du monde et d'Afrique, les JO sont pour moi une dimension supérieure. Ainsi, c'est pour moi un honneur d'avoir pu représenter mon pays à cet évènement.
Face aux meilleurs nageurs mondiaux, que sont le Français Florent Manaudou et l'Américain Caeleb Dressel, êtes-vous conscient des écarts de chrono vous séparant ?
En effet, côtoyer ces champions vous fait réaliser le chemin et le travail que vous devez et avez encore à faire pour atteindre leur niveau. Le fossé qui nous sépare est énorme oui, il est à l'image de nos moyens et de nos infrastructures au pays. Mais, ne perdons pas espoir, comme dit le proverbe "Paris ne s'est pas construit en un jour".
Quels vont être le plan de carrière et vos espoirs au sortir de ces JO où vous avez forcément beaucoup appris ?
Il nous reste trois ans avant les prochains Jeux olympiques qui auront lieu à Paris en 2024. Il nous faut donc nous mettre au boulot dès maintenant. Mais pour que nous puissions amener notre pays à un meilleur classement, le ministère des Sports doit nous accompagner dans notre préparation sur ces trois ans et nous envoyer en compétitions aussi souvent que nécessaire, dans la mesure où nous n'avons pas de bassin olympique.
Propos recueillis par James Angelo LOUNDOU
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