CHRISTELLE, Madeleine, Prisca, Nicole et Carène Abessole seraient-elles "envoûtées", comme le prétendent certains internautes ? Peut-être bien. Peut-être pas. Mais une chose est sûre : ces femmes s'expriment avec une parfaite lucidité qui ne laisse apparemment rien présager d'un quelconque ensorcellement dont elles seraient l'objet de la part de leur époux. Il se trouve qu'elles adhèrent à une "science" qui fonctionne avec ses règles, et auxquelles sont soumis tous les membres. "Si nous sommes là, c'est d'abord pour la spiritualité", souligne d'ailleurs l'une des épouses de Mesmin Abessole. Ici, les choses sont donc organisées et hiérarchisées. C'est, semble-t-il, en cela qu'il faut voir le respect dû à la première épouse, Christelle, que toutes les autres femmes désignent, non pas par son nom ou prénom, mais par "maman". "Après notre mari vient notre maman. On ne la considère pas comme une rivale, mais comme une mère", explique Prisca.
Une marque de considération qui surprend beaucoup dans un contexte où la polygamie demeure un choix de mariage à haut risque, du fait notamment d'une rivalité féroce à laquelle se livrent les coépouses.
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