C'EST en principe vendredi 24 décembre prochain que la délégation gabonaise est censée rallier Dubai pour la mise au vert de l'équipe nationale. Mais à quelques jours de ce déplacement, l'incertitude plane autour de la préparation.
" Les moyens financiers ne sont toujours pas mis à disposition. Semble-t-il, le Trésor public traîne inexplicablement les pieds. Et ce, trois semaines pourtant après le dépôt du budget", renseigne une source proche de la sélection.
" Contre la Libye et l'Egypte, au mois de novembre dernier, une partie seulement des fonds ont été décaissés par le Trésor, 48 heures seulement avant le match face à la Libye. Devant cette situation, notre principal " prestataire " a anticipé le règlement de la location de l'avion et payé une partie des frais d'hôtel à Alexandrie. Aujourd'hui nous traînons plusieurs ardoises parce que les différents prestataires au niveau de Franceville n'ont pas été payés jusqu'à ce jour. Et pour Dubai, le même prestataire refuse d'anticiper les règlements. Le risque est donc grand de voir les Panthères ne pas prendre part à ce regroupement. Et ce, à neuf jours seulement du déplacement du premier groupe. Celui de Libreville. Et pour le budget de la Can, n'en parlons même pas. C'est silence radio ", renseigne la même source.
Une situation qui ne peut qu'être préjudiciable pour la sélection nationale. Finalement, à qui profite-t-elle et dans quel intérêt ?