CE mercredi 15 décembre 2021 est une journée qui sera un peu sous tension pour plusieurs raisons. Les mesures annoncées par le Gouvernement seront applicables ce jour. Elles vont modifier en profondeur le quotidien des populations déjà agacées par restrictions en vigueur. Si pour l'équipe de Rose Christiane Ossouka ce durcissement est la seule stratégie qui pourrait à terme, permettre le retour à une vie normale, il reste qu'une frange de la population, ces règles sont non conformes aux droits fondamentaux. La société civile s'est donc organisée il y a quelques jours et appelle à une ville morte pour cette journée de mercredi pour protester, selon elle, contre une volonté du Gouvernement de rendre le vaccin obligatoire. Plusieurs organisations sont montées au créneau. Le Syndicat national des travailleurs du secteur social (SYNATRASS), le Syndicat national des professionnels de la famille (SYNAPF), Dynamique unitaire ou encore la Confédération syndicale des travailleurs du Gabon (CSTG) sont en première ligne. La CSTG demande même au employeurs, qui poussent leurs agents à se faire vacciner, de signer une attestation sur lequel ils indiquent prendre en charge leurs employés en cas de complications post-vaccinales.
Le Syndicat National des Personnels de Santé et Assimilés ( SYNAPSA) dans un communiqué “s'étonne de l'obstination du gouvernement à vouloir faire vacciner coûte que coûte toute la population avec des sérums en phase expérimentale” et “se réserve le droit de rentrer en grève générale, sur toute l'étendue du territoire national dès le 27 Décembre 2021 à 8h, suite au non respect des préoccupations des travailleurs, relatives à la protestation contre les mesures querellées”.
Le mouvement «Copil Citoyen» n'est pas en marge de cette houle de contestations. Les leaders dudit mouvement ont adressé une requête portant “portant déclaration d'inconstitutionnalité de l'arrêté 0559/PM du 25 novembre 2021 fixant l'entrée en vigueur des nouvelles mesures gouvernementales en rapport avec la riposte COVID-19]. Ce, en marge du mouvement Ville morte annoncé.
R.H.A
Libreville/Gabon