Nouveau rebondissement dans la saga politico-familiale livrée par le ''président'' du Centre des libéraux réformateurs (CLR), Jean-Boniface Assélé, et la déléguée générale de cette écurie politique, Nicole Assélé. Loin d'avoir abandonné son projet d'écarter sa fille de la tête dudit parti dont il demeure le fondateur, le général à la retraite en a remis une couche. En réaction, la concernée dénonce une violation flagrante des textes. Le Centre des libéraux réformateurs (CLR) est à nouveau sous les feux des projecteurs. Et pour cause, le fondateur de ce parti, Jean-Boniface Assélé, et la déléguée générale, Nicole Asselé, par ailleurs sa fille, se regardent en chiens de faïence, ou presque. Lundi dernier, "tonton associé", comme on l'appelle du côté du "Cabaret des artistes", a encore lancé une boule puante.
En brandissant l'article 36 des statuts, il a décidé d'éjecter sa fille, par ailleurs deuxième personnalité du CLR. "L'intéressée, radiée définitivement des effectifs du Centre des libéraux réformateurs, n'a plus l'autorité, ni la qualité de s'exprimer et de présider des réunions au nom de celui-ci, ni d'utiliser les locaux du parti à des fins de tous ordres", stipule l'article 3 du communiqué signé de la main du général de police à la retraite. Jean Boniface Assélé reproche à la tête de file du mouvement associatif féminin "L'Appel des Mille et une" de "mettre à mal l'unité et l'intégrité du parti". Non sans fustiger la propension, selon lui, de Nicole Assélé " à contester les décisions du chef du parti".
Autres griefs formulés : "la rétention des documents administratifs ; la tenue des réunions interdites par le chef de parti ; l'encouragement passif et actif des actes d'insubordination et injurieux de ses collaborateurs à l'endroit du chef du parti". Grosso modo, la coupe du "patriarche de Sogatol", semble-t-il, est véritablement pleine. Une énième radiation de la déléguée générale, décidée de façon unilatérale par le "centriste en chef").
Yannick Franz IGOHO
Libreville/Gabon