NOMBREUX sont les tuteurs qui interpellent l'autorité ministérielle sur la volonté persistante chez des chefs d'établissement d'accaparer les fonds des associations des parents d'élèves (APE), partenaires autonomes au sein des structures d'enseignement. Dans sa note fixant les tarifs liés aux formalités administratives au primaire et au secondaire, général, technique et professionnel, le ministère de l'Éducation nationale du Gabon, pour ne parler que de la présente année scolaire, ne fait nullement allusion ni ne mentionne le montant exacte de cette contribution exigée aux parents à l'inscription ou réinscription des apprenants.
D'où vient donc que les principaux et proviseurs conditionnent la réception des dossiers au paiement de ces frais ? Qui en a fixé le taux à 5 000 francs dans le secondaire ? Pourquoi lesdits fonds, une fois collectés, ne sont-ils pas reversés à l'Association des parents d'élèves (APE) qui se chargerait alors de les gérer de manière transparente avec l'accord de l'ensemble des membres, comme cela se fait dans les établissements confessionnels ? Pourquoi la tutelle reste-t-elle muette face aux conflits liés à la gestion de cet argent qui divise pourtant APE et dirigeants d'établissements chaque année scolaire ?
ON
Libreville/Gabon