L'AFFAIRE Arcel N'na Mezoughe, du nom de l'ancien élève violent d'Oloumi, a indigné tous ceux qui ont eu accès à la vidéo montrant ce dernier administrant des coups à son jeune condisciple de classe. Mais passé le temps des émotions et des mesures prises à son encontre, les observateurs notent que la tutelle a décidé de prendre à bras-le-corps la problématique des violences en milieu scolaire. Des stratégies visant à éradiquer cette gangrène ou à en atténuer le mal, seraient en voie d'être mises en place avec le concours de tous les intervenants de la chaîne éducative. Dans ce sens, il importe de faire observer que de plus en plus de mineurs arrivent au collège ou au lycée très jeunes.
Agés entre 8 et 11 ans, ils partagent les salles de classe avec de "petits vieux" de 15 à 16 ans voire plus. Pourquoi ne pas affecter les salles par tranches d'âge, en mettant par exemple ensemble les 8-10 ans, les 11-13 ans, et les "caciques" entre eux, pour éviter aux plus jeunes les traumatismes physiques et psychologiques que leur font subir les plus âgés ? Ce serait déjà là aussi une manière de lutter contre les violences dans les salles de cours.
ON
Libreville/Gabon