Quel avenir pour la recherche au Gabon ? La question était au cœur du 8e conseil d'administration du Centre national de la recherche scientifique et technologique (Cenarest), vendredi dernier.
Les travaux ont porté sur l'examen du rapport bilan du directoire du Centre, le suivi des actes de gouvernance et la préparation du budget de l’exercice 2025.
Sous la conduite du ministre de l'Enseignement supérieur, par ailleurs président du conseil, Pr Hervé Ndoume Essingone, le commissaire général, Pr Alfred Ngomanda, et les administrateurs ont évoqué la problématique du financement qui limite les efforts des chercheurs, puis présenté les résultats de l’exercice 2023.
Satisfaction d'une part et regret sur le plan financier de l’autre, sont les impressions du ministre à l'issue des travaux. La recherche scientifique a besoin d'une nouvelle dynamique.
Celle-ci passe par son financement. Occasion pour le commissaire général d'en indiquer le moyen : "En mettant à disposition 2 à 2,5 milliards chaque année pour permettre au système national de recherche, et en particulier au Cenarest, d’avoir l’influence et produire des informations susceptibles d’impacter de manière positive le développement économique et social de notre pays".
Pour redynamiser ce secteur, un atelier scientifique est prévu dans les tout prochains jours. Objectif : créer des synergies autour de la recherche scientifique.
"Nous espérons qu’au terme de l’atelier, nous disposerons d’une stratégie claire et stabilisée sur la recherche scientifique au Gabon, une stratégie intégrative de l’ensemble des acteurs ; que nous disposerons également d’élé ments juridiques ", a indiqué le Pr Ndoume Essingone.
Rudy HOMBENET ANVINGUI
Libreville/Gabon