LE hasard a voulu que les sélections des moins de 23 ans du Gabon et de Madagascar arrivent le même jour à Libreville. Les deux équipes ayant quitté Antananarivo et l'escale d'Addis Abeba à bord des mêmes vols. Cette petite anecdote ne suffit pas à faire oublier que ces formations restent concentrées sur une qualification au troisième et dernier tour éliminatoire de la Coupe d'Afrique des nations U23 2 023. Objectif de la partie qui se déroulera ce samedi à Franceville. Si, juste quelques heures après leur arrivée dans la capitale, les Gabonais ont rallié hier le chef-lieu du Haut-Ogooué, les Bareas n'y arriveront que demain. Pour mémoire, le Gabon a réussi, le 23 octobre dernier, à se défaire de son accrocheur adversaire (1-0).
Si les Panthères partent avec un léger avantage, il n'est pas question pour le sélectionneur national Saturnin Ibela de laisser ses poulains penser que la victoire finale est déjà assurée. "Nous n'avons fait que la moitié du chemin", avait-il expliqué, il y a quelques jours. La prudence est donc de mise, d’autant plus que cette partie reste entourée d'une petite polémique.
Les médias malgaches ont fait état, lundi passé, de dégradations dans le vestiaire attribué aux Gabonais dans le stade Barea Mahamasina, comme dans les chambres de l'hôtel dans lequel ils étaient logés. Ce qui n'aurait pas plu dans la Grande Île. Le plus drôle est que ces allégations ont été proférées alors que la sélection se trouvait encore dans l'établissement hôtelier. Pour les responsables de la Fédération gabonaise de football, cela fait partie d'une guerre médiatique tout à fait normale à laquelle ne semble pas être mêlé le staff technique des Bareas.
C'est donc une affaire à suivre, pour simplement résumer cette situation.
Serge A. MOUSSADJI
Libreville/Gabon