LA Commission nationale de lutte contre la corruption et l'enrichissement illicite (CNLCEI) était en conclave avec les représentants des ministères de l'Economie, du Pétrole, des Mines, de l'Environnement et ceux de la société civile, mercredi 26 octobre dernier. Aussi s'est-il agi pour Nestor Mbou et ses hôtes de préparer l'arrivée de la mission du groupe de travail sur les Flux financiers illicites (FFI), ces ressources financières obtenues, mais transférées ou utilisées de manière illicite au-delà des frontières d’un pays, qui font perdre chaque année à l’Afrique 100 milliards de dollars.
Le président de la CNLCEI a, d'emblée, précisé que cette mission composée, entre autres, de la Commission économique pour l'Afrique (CEA), la Commission de l'Union africaine (UA) et le Forum africain de l'administration fiscale (Ataf) aura pour but de donner suite aux travaux relatifs au projet pilote de l'évaluation des Flux financiers illicites au Gabon. " Comme de nombreux pays africains, le Gabon est victime de la sortie massive de ressources financières non justifiées.
Aussi sommes-nous engagés à accompagner le pays dans l'élaboration d'un programme d'envergure, qui lui permettra de lutter efficacement contre ces flux ", a indiqué Jules Rommel Touka, le consultant de la CEA. Représentant la société civile, Pépécy Ogouliguendé a salué les efforts de transparence dans l'inclusion du processus, qui se traduisent par l'implication de différents acteurs par la CNLCEI. "Le rôle de la société civile est, notamment, de s'assurer que le gouvernement puisse répondre aux besoins prioritaires des populations, grâce aux ressources ainsi captées", a-t-elle argué.
SCOM
Libreville/Gabon