DEPUIS le lancement de la campagne des élections générales qui auront lieu le 26 août prochain, la commune de Mouila et ses environs sont soumises, depuis plusieurs jours, aux coupures d’électricité. Une situation qui impacte directement les ménages, les administrations publiques et privées en général et en particulier les équipes de campagne qui se déploient à travers la ville. Et ne sachant plus à quelle saint se vouer, de nombreux Molvillois se posent autant de questions, surtout que la communication auprès des consommateurs n’est pas accessible à tous.
Certains parmi eux sont obligés de fonctionner avec des groupes électrogènes, notamment les commerces et les Molvillois les mieux nantis. Les journalistes sont directement impactés à travers leurs rédaction, difficile de faire des papiers quand les locaux sont dépourvus de courant. Ils leur arrivent de squatter chez des personnes de bonne volonté pour rattraper le retard. Selon la direction régionale centre sud (DRCS), Ngounié/Nyanga intégrant la province du Moyen-Ogooué, la demande en énergie du réseau interconnecté (RIC) de la Louetsi (Lébamba, Ndendé, Mouila, Tchibanga, Fougamou) ne peut plus répondre à la demande.
Ces derniers temps, indique cette source, il fallait privilégier les clients exigeants. « Actuellement la situation de délestages que nous vivons depuis une semaine est dûe à l’arrêt brusque de certains groupes à Mouila, Tchibanga et Fougamou. La direction générale, étant informée, ne ménage aucun effort avec des moyens qu’il faut ».
Pour l'heure, des équipes sont entrain de travailler et ont annoncé l’arrivée d’un groupe de Libreville hier et un appui du côté de Lambaréné et Fougamou. Le déficit sera comblé d’ici vendredi, rassure la DRCS. En attendant, tout le monde (équipe de campagne comme simples citoyens) prennent leur mal en patience.
F.N
Mouila/Gabon
rudy.hombenet
