Sous la houlette de ler président, Me Lubin Ntoutoume, les membres de la sous-commission "Réforme et organisation de l'État" ont pris définitivement leurs marques ce lundi, au stade d'Angondjè, en entamant leurs travaux.
Lesquels, au-delà de la méthodologie de travail, se résument pour l'essentiel à l'examen de 2 184 contributions couvrant des questions liées notamment à la refonte de l'administration centrale, la décentralisation, l'administration du culte et des religions au Gabon.
Une base de travail, traduction d'un langage social des Gabonaises et Gabonais qui renvoie à un besoin d'État fort, moderne, efficace, soucieux de l'intérêt général, garant des libertés publiques et individuelles, source essentielle de lépanouissement des populations, etc.
En ce sens, les citoyens ont émis des propositions de solutions pertinentes à un certain titre et non moins dénuées, quelquefois, d'une certaine originalité. Fustigeant les lenteurs administratives et l'absentéisme chronique des agents publics de l'État, ils ont, entre autres, suggéré "linstallation de la biométrie dans les administrations, le pointage des agents administratifs à l'entrée et à la sortie avec empreinte digitale; linstitutionnalisation des audits et évaluations internes trimes-trielles, la promotion des valeurs du travail, mérite, responsabilité et intégrité".
De même, déplorant "la vétusté des outils, les mauvaises conditions de travail et le manque de divers équipements" au sein de plusieurs services, ils ont relevé la nécessité de "réviser le modèle de nomination des agents publics en tenant compte des compétences et des équilibres régionaux, d'instituer par secteur une Prime d'incitation à la performance; d'accélérer la digitalisation des actes administratifs, de systématiser la formation continue des agents publics, de renforcer le patriotisme, etc."
Autant de suggestions sur lesquelles les commissaires vont se prononcer en se penchant sur leur mise en œuvre à court, moyen et long termes.
J.KOMBILE MOUSSAVOU
Libreville/Gabon