L'affaire fait grand bruit depuis mardi et montre une nouvelle fois que les vieux démons sont loin d'être chassés de l'environnement des Panthères du Gabon.
Deux mois après une sextape qui a alimenté la chronique sur les réseaux sociaux, Aaron Boupendza a effectué une sortie fracassante par le même canal où il s'en prend au sélectionneur national (mais aussi à l'homme) Thierry Mouyouma et annonce la mise entre parenthèse de sa carrière interationale (29 sélections et 7 buts), tant que ce dernier sera en poste.
Si le timing est aussi surprenant que le rôle qu'il a affirmé endosser en son nom et ceux de Didier Ndong, André Biyogo Poko, Guelor Kanga et Pierre Emerick Aubameyang, l'attaquant gabonais du FC Cincinnati, visiblement sous l'effet des vapeurs délirantes dans le live qu'il partageait avec quatre interlocuteurs, a un casier bien rempli d'incartades.
Que Mouyouma ait commis des maladresses dans sa communication de départ ne donne nullement le droit au joueur qu'il avait pourtant convoqué et fait jouer dès sa première contre la Guinée au Portugal, de s'autoriser une sortie à rebours de la discipline saluée par Mario Lemina, Bruno Ecuele Manga et bien d'autres membres de la tanière.
La Fédération gabonaise de football concernée par ricochet s 'est d'ailleurs, par son Comex, longuement réunie hier pour donner suite aux propos de Boupendza qui surviennent une semaine après ceux de l'ancien sélectionneur Patrice Neveu, contre la même cible qu'est Mouyouma.
La Fégafoot devrait prochainement communiquer sur son soutien au sélectionneur national, ainsi que les mesures prises pour plus jamais de recidive contre l'institution que restent les Panthères.
James Angelo LOUNDOU
Libreville/Gabon
Digital Sonapresse
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