Faut-il voir des actes de sabotage dans le déraillement de certains trains de la Setrag ? En tout cas, à la Société d’exploitation du Transgabonais, cette éventualité est désormais une certitude.
Même si l’incident du 26 avril, qui a entraîné le déraillement de 26 wagons, reste encore à élucider. À la suite de cette énième avarie, l’entreprise ferroviaire vient d’annoncer que le 20 avril dernier, des actes malveillants ciblés et perpétrés par des individus non identifiés, ont été constatés sur la voie ferrée au PK58 + 900, entre les gares de d’Andem et de Mbel.
"Ces derniers s’en sont pris aux infrastructures ferroviaires en déposant des obstacles sur les rails, dans l’intention délibérée d’occasionner des déraillements de trains".
"Cet acte aurait pu conduire à des conséquences dramatiques, qui ont pu être évitées grâce à la vigilance et au professionnalisme du personnel de conduite", indique l’unique concessionnaire de la voie ferrée dans un communiqué.
Avant de poursuivre : "Setrag condamne fermement de tels agissements qui mettent en danger la vie des cheminots, des populations et des usagers du chemin de fer et se réserve le droit d’entamer des poursuites judiciaires pour identifier les responsables de cet acte criminel".
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MSM
Libreville/Gabon