Oumar Kéita, de nationalité malienne, soudeur de son état, père de deux enfants et demeurant au quartier Beau Séjour, s'était rendu coupable, en septembre 2006, du meurtre de son compatriote Siaka Sangaré. Pour ce crime, il a été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville.
Crime prévu et puni par l'article 223 du Code pénal. Il a comparu jeudi dernier devant la Cour d'appel judiciaire de la capitale gabonaise qui siège en ce moment en session ordinaire. Cette juridiction, après l'avoir reconnu coupable du crime de meurtre, l'a condamné à 16 ans de réclusion.
Et a aussi décidé de son expulsion du territoire gabonais au terme de sa peine. Ayant déjà passé 15 ans derrière les barreaux, Oumar Kéita devrait y rester encore une année avant de quitter le Gabon.
D'aucuns pensent que cette sanction pénale est plutôt clémente, d'autant plus que l'on est sur une affaire de mort d'homme. En effet, le ressortissant ouest-africain, à la suite d'une altercation avec sa victime, avait fait montre d'un sang-froid inouï pour la poignarder.
Siaka Sangaré avait donc perdu la vie après cette agression à l'arme blanche. Cela dit, la décision d'expulser le meurtrier à l'expiration de sa peine apparaît comme une détermination des autorités judiciaires de ne plus laisser le Gabon offrir l'hospitalité à ce genre d'individus.
G.R.M
Libreville/Gabon