Comunauté vivant à travers le monde, la diaspora gabonaise se croirait-elle tout permis ? C’est le constat qu’ont fait les internautes qui, durant la tenue du Dialogue national inclusif (DNI) (du 2 au 30 avril 2024), ont scruté les faits et gestes des participants.
Appelés pour écrire la nouvelle page de l’histoire du Gabon, les membres de la diaspora, dont certains ont été cooptés par le comité d’organisation, ont brillé par des caprices de tout genre.
Au cours de cette grand-messe nationale qui a réuni plus de 650 Gabonais et Gabonaises de tous bords, certains d’entre eux, vivant dans des pays amis et frères, se sont illustrés par des demandes lors des travaux en commission qui frisaient l’injure.
En effet, au moment où un grand nombre de compatriotes est résolument tourné vers la nationalisation des secteurs clés de notre économie, le changement de mentalités, notre "diaspora" qui vient de passer un mois entier aux frais du contribuable, a brillé par des comportements d’une autre époque.
Logés dans des suites de nos hôtels et autres maisons meublées de nos "matitis", roulant dans des véhicules de location mis à leur disposition, ces derniers ne se sont pas fait prier pour introduire dans les résolutions, une proposition qui "donnerait à chaque membre de la diaspora la possibilité d’obtenir un titre foncier dès son retour au pays".
Vivant pour certains dans des conditions peu élogieuses et brillant par un activisme qui n’a pas toujours bonne presse, et qui n’a pas souvent servi les intérêts du pays, ne devraient-ils pas se contenter d’apporter leur pierre à l’édifice en ayant dans un coin de la tête la construction d'un Gabon nouveau ?
Car si on veut réellement changer les choses, on se doit prioritairement penser " Gabon d’abord "
Hans NDONG MEBALE
Libreville/Gabon