Signe des temps, la sextorsion fait son petit bonhomme de chemin dans notre pays. Les statistiques des services de sécurité révèlent que ce crime existe bel et bien chez nous. Sauf que les personnalités et les hommes d'affaires, qui en sont les principales cibles, préfèrent verser de fortes sommes d'argent à leurs maîtres chanteurs en vue d’étouffer un scandale garanti sur la toile planétaire.
Justice et faits divers au Gabon
Agissant en complicité avec Marveen Nguema et Warren Ndoutoume Ndong, elle avait pour cible un opérateur économique libanais installé à Nzeng-Ayong.
Le procès de Magloire Ngambia, programmé hier au palais de justice, a été finalement reporté à la prochaine session criminelle spécialisée. A la demande des avocats de la défense. Mais avant l'annonce du report, l'entrée dans la salle des pas perdus était strictement réglementée : dès que le quota a été atteint, tout accès à la salle d'audience a été interdit aux ''malchanceux'', qui se sont alors rassemblés dans la cour pour attendre les nouvelles du procès. Les chanceux, eux, devaient s'asseoir sur des bancs marqués, tout en respectant la distanciation physique.
La comparution devant la Cour criminelle spécialisée, prévue hier, de l'ancien ministre Magloire Ngambia pour détournements d'argent public et corruption passive, a été reportée à la prochaine session criminelle. À l'annonce de ce report, la déception se lisait sur les visages de tous ceux qui ont fait le déplacement du palais de justice.
C'est un peu en "eau de boudin" qu'a fini, hier, au palais de justice de Libreville, la session criminelle spécialisée au titre de l'année judiciaire 2019-2020. En effet, programmée pour la journée et très attendue, l'affaire Magloire Ngambia n'a pu être examinée. Encore une fois, serait-on tenté de dire. Car à en juger par le nombre de défections enregistrées, ce dossier est vraiment abonné "aux renvois". Pourtant, rien avant lundi ne laissait présager une telle issue.
Magloire Ngambia, qui comparaît à partir d'aujourd'hui devant la Cour criminelle spécialisée pour présomption de corruption et de détournement des deniers publics, est un banquier devenu homme politique sous le premier magistère d'Ali Bongo Ondimba.
Accusé de détournement de fonds publics et de corruption, Magloire Ngambia comparaît à partir d'aujourd'hui devant la Cour criminelle spécialisée. Il est en prison depuis le 10 janvier 2017 dans le cadre de l'opération "Mamba" mise en place pour traquer les criminels économiques qui ont saigné les ressources financières du pays et compromis la réalisation de nombreux projets.
La disparition, le 12 janvier dernier, d'Anderson Rinaldi Abagha Ngoua, 5 ans, au village Abé-Eba, à 27 kilomètres de Bitam, sur la route du district de Bikondom, connaît un rebondissement.
En sa qualité de directeur des enquêtes, le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Oyem, Rodrigue Ondo Mfoumou, par la voix de son substitut, Ghislain Kandi, a réagi à la fusillade d'Angone qui a coûté la vie à un "vaillant policier", le sous-brigadier de la promotion 2 010 B, Cédric Nkomegniang Mba. Et à son bourreau, Owono Okemvele, tué dans la riposte par un autre élément de la Police judiciaire.
Le garçonnet, interné actuellement à l'hôpital Marcel-Abeke de Moanda, s'en est sorti avec des marques de brûlures aux fesses, au dos, au ventre et à la bouche.