La machine judiciaire s'est emballée vendredi dernier avec l'interpellation, suivie du placement en garde à vue, du maire de la commune de Libreville, Léandre Nzue, pour présomption du crime de "détournement de fonds publics, blanchiment des capitaux et mauvaise gestion".
Justice et faits divers au Gabon
Les annales du Conseil municipal de Libreville viennent de s'enrichir d'un événement inédit qui risque de porter atteinte à son image. Car, depuis la création de cet organe, jamais son président n'avait été confondu à ce point, ne fût-ce que pour être entendu par un Officier de police judiciaire (OPJ).
Jamais la mairie centrale de Libreville n'avait fait autant parler d'elle de façon négative. Surtout lorsque les faits touchent directement ses hauts responsables.
Un incendie, vite maîtrisé grâce à l'arrivée rapide des sapeurs-pompiers, s'est déclaré dans la nuit du vendredi 4 août dernier, à l'Institut de cancérologie d'Angondjè jouxtant le Centre hospitalier universitaire.
Il a fallu quatre jours pour repêcher le véhicule et le corps sans vie du proviseur du lycée Adiwa de Lambaréné des eaux de l'Ogooué au fond desquelles Nicaise Bourobou s'est retrouvé après une sortie de route sur le pont d'Isaac, le 18 août dernier.
Soupçonné de vol, un jeune Gabonais sans emploi de 21 ans, Léonce Vladimir Djoumbi, vivant au quartier Petit-Paris-III, à Lambaréné, vient d’être mis hors d'état de nuire par les forces de l'ordre.
Une ressortissante béninoise, Lyadi Yesirath Olawoyin, commerçante au marché d'Oloumi, dans le 5e arrondissement de Libreville, a été interpellée en début de semaine par la Police judiciaire (PJ) pour présomption de trafic de peaux de panthère.
Le vol de téléphones portables aux abords des véhicules est devenu un fléau à Libreville et ses environs. Des délinquants, agissant souvent en bande organisée, écument des endroits névralgiques où ils observent leurs potentielles proies comme le ferait l'épervier traquant un poulet dans la basse-cour, avant le moment opportun pour fondre sur lui.
Un incendie d'une violence inouïe s'est déclaré samedi dernier, vers 11 heures, au quartier Nkembo-Nord, dans le deuxième arrondissement de Libreville. Les victimes sont le chef dudit quartier, François Nguema, et sa famille. Deux maisons leur appartenant ont été réduites en cendres et une troisième partiellement brûlée.
Le ministère des Eaux et Forêts, de la Mer, de l’Environnement chargé du Plan climat et du Plan d’affectation des terres, aurait été, dernièrement, au centre de pratiques de sorcellerie.