C'EST sous le sceau de la poursuite de la dynamique impulsée depuis le premier exercice (2018-2020) que débute le second mandat à la tête du Barreau gabonais pour le bâtonnier Lubin Ntoutoume
Justice et faits divers au Gabon
LA disparition mystérieuse depuis le 28 décembre 2020 de Christ Ngueme Mbeme, âgé de 22 ans, au cours d’une partie de chasse, continue de défrayer la chronique au quartier dit École-officielle, et ce, dans toute la ville de Medouneu (une ville du nord Gabon située dans la province du Woleu-Ntem)
Arrivé à son terme le 24 octobre 2020, le bureau de l'Ordre des avocats de l'exercice 2018-2020 aurait pu convoquer une session du renouvellement de ce dernier depuis, mais en raison des contingences liées au nouveau coronavirus, cela n'a pu avoir lieu
L'avocat n'étant pas un fonctionnaire, les honoraires sont la juste rémunération de son travail. L'année judiciaire 2020-2021, qui s'ouvre aujourd'hui, va donc lui procurer un travail considérable grâce aux audiences, et par voie de conséquence des revenus. Ce qui n'est pas le cas pendant les vacances judiciaires où les activités tournent au ralenti.
C'est, entre autres, sur fond d'application des réformes destinées à rendre plus efficient le fonctionnement de l'appareil judiciaire que pourrait se dérouler la nouvelle année judiciaire dont la rentrée se tient ce matin au palais de justice de Libreville.
En seulement une semaine, plus d'une centaine d'immigrés clandestins ont été appréhendés par les services de surveillance du territoire gabonais, au large de nos côtes. Malgré les efforts consentis par le gouvernement pour freiner le phénomène, les candidats à la périlleuse aventure ne se découragent guère.
Une rumeur faisant état de l'interpellation et de la garde à vue de Julien Nkoghe Bekale, dans les locaux du B2, alimente les réseaux sociaux depuis près d'une semaine. Un grossier mensonge : l'ancien Premier ministre jouit bel et bien de sa liberté.
Accusé de détournement de deniers publics et en prison depuis janvier 2017, l'ancien ministre de l'Économie se présente ce matin devant la Cour criminelle spécialisée, après plusieurs reports d'audience.
L'issue redoutée par les proches et sympathisants de Léandre Nzue, en proie à des ennuis judiciaires, s'est finalement produite. Reportée la veille, en raison d'un malaise, l'audition du maire de la commune de Libreville devant le parquet de Libreville a eu lieu hier dans les locaux provisoires du Tribunal spécial.
Interpellé vendredi dernier par la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire (DGCISM) pour présomption d'association de malfaiteurs, détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux, extorsion de fonds, concussion, corruption passive, chantage, faux et usage de faux, complicité de faux et usage de faux, le maire de la commune de Libreville, Léandre Nzue, et quelques collaborateurs ont été inculpés, puis placés en détention préventive à la prison centrale de Gros-Bouquet. Sitôt après, le procureur de Libreville, André Patrick Roponat, a fait une déclaration que nous reproduisons ci-dessous.