Deux autres n'ont pu être fermées, parce qu'il s'y trouvait des malades hospitalisés. Un sursis de 24 heures leur a été accordé pour le transfert de ces patients vers des hôpitaux publics.
UNE équipe du ministère de la Santé, conduite par le secrétaire général, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, accompagné des représentants du Parquet et de la Police judiciaire (PJ) ont procédé le 29 janvier courant, à la fermeture de huit structures sanitaires privées en situation irrégulière à Libreville.
Cette initiative entre dans le cadre d'une opération de contrôle des structures sanitaires privées des communes de Libreville, d'Owendo et d'Akanda. Une mesure d'assainissement du secteur initiée par la ministre d'Etat à la Santé, Denise Mekam'ne Edzidzie, qui a mis en place, en mai 2018, une commission qui devrait procéder au contrôle et à l'immatriculation des structures sanitaires privées exerçant sur le territoire national.
« Nous avons visité une dizaine de structures sanitaires dans lesquelles nous avons trouvé un certain nombre d'irrégularités . Plusieurs d'entre elles n'ont pas d'autorisations d'ouverture. Elles sont donc dans l'illégalité totale. Huit structures ont été fermées d'emblée. Deux cliniques n'ont pas pu être fermées, parce qu'il y avait des malades hospitalisés. Nous leur avons donné un sursis de 24 heures pour pouvoir transférer ces malades vers les hôpitaux publics.», a souligné le Dr Guy Patrick Obiang Ndong.
Prissilia. M. MOUITY
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