Ce matin, les candidats au baccalauréat session 2 020 planchent sur les épreuves écrites d'Éducation physique et sportive. Après plusieurs mois de suspension des cours pour cause de coronavirus, l'heure est enfin arrivée pour eux de restituer les enseignements reçus en classe. Hier, à J-1, des reporters de L'Union ont rencontré des candidats. Le stress était palpable chez certains.
En effet, si nombre d'entre eux disent affronter avec soulagement cet examen, espérant avoir acquis l'essentiel avant l'arrêt des cours, il reste que la panique est perceptible chez d'autres, appréhendant l'aspect inédit du déroulement de cet examen. D'autres craignent aussi de tomber sur des sujets pas forcément abordés en classe.
" Même si les épreuves ne sont là que pour confirmer notre niveau, il est quand même difficile de juste les considérer comme une procédure normale. Nous stressons, car on se dit qu'on n'est jamais assez prêt", a indiqué Warren M., élève en classe de Terminale au lycée national Léon-Mba.
Les délais de préparation jugés courts et les programmes réduits seraient à l'origine des inquiétudes observées chez plusieurs candidats. L'état d'esprit devrait pour autant être à la sérénité. Ce qui n'est malheureusement pas le cas pour la plupart des élèves rencontrés hier.
"Nous sommes restés confinés pendant des mois. Ces vacances obligatoires ont forcément impacté notre programme scolaire et même notre psychologie. On se dit prêt, cependant, le stress ne nous quitte pas", a fait savoir Poba, candidat au lycée Paul-Indjendjet-Gondjout (LPIG) de Libreville.
Conscients que les épreuves du baccalauréat cette année sont organisées dans un contexte particulier avec la pandémie du coronavirus, les candidats espèrent qu’enseignants et personnels administratifs affectés à cet examen en tiendront également compte.
Prissilia M MOUITY
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