Ainsi, au lendemain de cette proclamation qui aura été moins festive, les nouveaux étudiants sont-ils désormais invités à se préparer à la nouvelle année académique qui débutera dans les prochaines semaines.
Des cris de joie, des pleurs, des embrassades, des accolades, le coronavirus aura été rangé aux oubliettes, le temps d'une journée, hier en fin de matinée, dans plusieurs centres d'examen. La raison : les retrouvailles entre les candidats pour célébrer, à l'unisson, la proclamation des résultats de l'examen du baccalauréat, en dépit du fait que celle-ci a été rendue par les canaux numériques mis à disposition par le ministère de l'Éducation nationale.
Si les statistiques du premier tour (25,86 %) se rapprochaient de celles de l'année précédente (25 %), les résultats du second, qui ont été proclamés hier sur l'ensemble du territoire national par la Direction générale des examens et concours (DGEC), pointent le taux de réussite à 98,50 %. Lequel vient ainsi redorer le blason d’une année scolaire hautement secouée. Une année inédite, marquée surtout par la crise du nouveau coronavirus, qui sévit au Gabon depuis le 12 mars dernier, et par l'annulation du Certificat d'études primaires (CEP) et du Brevet d'études du premier cycle (BEPC).
En effet, au regard des premiers résultats publiés vendredi dernier pour le compte du premier tour, on se doutait bien que le tour suivant contribuerait à en améliorer le score final. De fait, la récolte du baccalauréat général vient d'enregistrer 17 069 nouveaux candidats aux portes de l'enseignement supérieur, sur un total de 24 992 apprenants au départ. Laissant au passage 7 923 candidats sur le carreau.
Pour un enseignant ayant pris part à l'examen, le sentiment est mitigé : "C'est un examen qui s'est déroulé dans des conditions exceptionnelles, en raison de la crise sanitaire qui sévit dans le monde. Il a été très stressant pour tous. Le constat est amer sur le nombre de recalés au second tour pour la série B. Cela prouve que le second tour n'est pas une simple formalité, et qu'il faut travailler davantage", a-t-il souligné.
Aussi, d'après les chiffres publiés par la DGEC, le baccalauréat technologique et professionnel, qui aura été moins reluisant lors du premier tour (14,16 % de candidats admis), vient-il d'enregistrer un quota en hausse. En effet, la moisson de la seconde manche tourne à 96,16 % du taux de réussite contre 3,84 % de candidats ajournés.
Hans NDONG MEBALE
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