C'est par les épreuves écrites d'éducation physique et sportive en matinée, et de sciences économiques et sociales en après-midi, que les quelque 39 000 candidats retenus pour cette session exceptionnelle du baccalauréat 2020 ont commencé l'examen hier, jeudi 20 août, sur l'ensemble du territoire national.
Désireux de s'assurer de la présence effective des membres du jury dans les différents centres d'examen, le ministre de l'Éducation nationale, Patrick Mouguiama-Daouda, a visité plusieurs centres de Libreville.
Dans un contexte encore fortement marqué par la crise du nouveau coronavirus (Covid-19), et avec une première épreuve bouclée, les différents candidats en lice avaient des avis appréciables par rapport aux épreuves au sortir des salles d'examen. "La première s'est bien passée pour ma part. Je m'attendais à une épreuve plus difficile, vu qu'on a eu peu de temps de préparation et, au cours de l'année, on a fait moins de théorie et plus de pratique. Mais elle a été abordable. Pour la suite, je me sens moins stressé et beaucoup plus serein", souligne Émile, élève en Terminale B.
"L'épreuve s'est bien déroulée malgré le stress. On ne s'attendait pas à l'épreuve de sport à l'écrit, mais on a dû s'adapter", renchérit Grâce Nso, de la Terminale A.
Soucieux de se faire une idée de l'atmosphère qui prévalait dans les centres d'examen, Patrick Mouguiama-Daouda a fait le tour du propriétaire. De passage au centre Paul-Indjendjet-Gondjout, puis à celui du lycée national Léon-Mba, en passant par celui de Ntoum et à la Direction générale des examens et concours (DGEC), le ministre de l'Education nationale a indiqué que "les équipes sont en place et les secrétariats organisés. Il n'y a pas de problème particulier. Les instructions concernant le respect des mesures barrières sont respectées. Les examens ont bien commencé et on espère que cela se poursuivra".
Hans NDONG MEBALE
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