A mesure que la pandémie Covid-19 s'amplifie, les pouvoirs publics corsent les dispositifs de protection de la population.
C'est dans cette optique que, désormais, le port du masque est officiellement devenu obligatoire dans l'espace public au Gabon depuis hier. Cette décision, à proprement parler, ne constitue en rien une surprise. Vu que depuis l'apparition du nouveau coronavirus, le port du masque était conseillé, en même temps qu'étaient édictées les mesures barrières dont l'application a été plus résolue. Et l'on rencontre déjà, nombreuses dans les rues et les administrations, des personnes qui en portent.
Mardi soir, il a été décidé qu' "à partir du mercredi 15 avril 2020, le port du masque est obligatoire dans les lieux et espaces publics". Cela vient en renforcement des moyens déjà mis en œuvre en vue de sécuriser davantage les personnes et qui ont culminé avec le confinement total du Grand Libreville depuis le lundi 13 avril 2020.
Cependant, si le port du masque est en soi une bonne chose, il n'en demeure pas moins que les inquiétudes apparaissent, qui tiennent de la disponibilité jusque-là aléatoire de ces accessoires. En effet, depuis l'énonciation des gestes barrières et de l'inscription de ce masque parmi les équipements de protection recommandés, personne n'aurait l'imprudence de parier sur un point d'approvisionnement établi où l'on pourrait se les procurer en grande quantité. Déjà, depuis un certain temps, des couturiers ingénieux ont trouvé, dans cette insuffisance de masques sur le marché gabonais, un filon en cousant des masques artisanaux, qu'ils proposent à un prix compris entre 1 000 et 2 000 francs la pièce.
E. NDONG-ASSEKO
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