C'est l'information qui a tenu en haleine les réseaux sociaux ces derniers temps. Une jeune gabonaise a donné naissance, le week-end passé, à un bébé sans nez, avec un seul œil sur le front et deux sexes au Centre hospitalier universitaire (CHU) mère-enfant de la Fondation Jeanne-Ebori de Libreville. Placé rapidement en service néonatologie pour des soins intensifs, le nouveau-né a rendu l'âme lundi dernier des suites de complications dues à ces malformations. "Lorsque nos services ont constaté cette situation, ils se sont entretenus avec la mère qui leur a révélé qu'elle n'avait pas suivi de visites prénatales. Ni dans notre structure, ni ailleurs. Elle est juste venue accoucher chez nous et nous l'avons prise en charge du mieux possible", nous a indiqué le service des Affaires sociales et juridiques de la Fondation Jeanne-Ebori.
"Devant cette situation, l'hôpital fait tout pour qu'elle bénéficie de la gratuité de l'accouchement", a confié hier à L'Union le service concerné. Cependant, la direction de Jeanne-Ebori a très peu apprécié de voir cette information et des photos circuler sur les réseaux sociaux. Une réunion, sans doute pour déterminer les responsabilités des uns et des autres dans cette fuite, a eu lieu hier en début d'après-midi au sein de l'hôpital. Pour ramener un peu les troupes à l'ordre.
S.A.M.
Libreville/Gabon