Dans une note circulaire parue le 18 mai dernier, le ministre de la Santé publique, Max Limoukou, attire l'attention des opérateurs économiques évoluant dans les domaines de la désinfection ou décontamination et de la dératisation des espaces publics et privés, sur les exigences de telles opérations.
Il a été, en effet, constaté que depuis un moment, beaucoup de structures opèrent de manière clandestine, manipulant des produits de qualité parfois douteuse ou dangereuse, sans expertise aucune, exposant, de ce fait, le personnel qu'elles emploient à divers dangers.
Le ministre de la Santé indique, dans un premier temps, que toutes ces structures doivent être agréées et les produits utilisés homologués par les services techniques de son administration. Quant aux personnels (pulvérisateurs et autres intervenants), ils doivent être formés, conformément aux dispositions de l'arrêté n° 194/MSPS du 18 juin 2015, fixant les conditions d'ouverture et d'exploitation d'une structure sanitaire privée en République gabonaise.
Pour le respect des normes et procédures, le membre du gouvernement appelle les opérateurs concernés à se faire identifier, sans délais, auprès de l'Inspection générale de santé publique au sein du ministère de la Santé. À cet effet, une cellule a été mise en place. Elle est composée des inspecteurs de la division hygiène et assainissement, des experts qualité de l'Agence du médicament et de la pharmacie, du personnel de l'Institut d'hygiène publique et d'assainissement. La note précise, par ailleurs, que le non-respect de ces mesures expose les contrevenants aux sanctions prévues par les textes en vigueur.
Abel EYEGHE EKORE
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