Depuis sa reconduction au poste de ministre de l'Éducation nationale, et sa nomination à celui de l'Enseignement supérieur, Patrick Mouguiama-Daouda doit désormais s'attaquer aux différents dossiers qui sont sur la table de ces deux départements.
Reconduit le 17 juillet dernier à la tête d'un grand ministère composé de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, du Transfert des technologies et de l'Éducation nationale, chargé de la Formation civique, Patrick Mouguiama-Daouda a, depuis lors, pris à bras-le-corps les différents chantiers de ces départements.
Entre organisation de l'examen du baccalauréat dans un contexte encore marqué par la pandémie de la Covid-19, sanctions infligées aux différents responsables d'établissements dans l'opération des faux bulletins, construction d'établissements scolaires, rencontres avec les dirigeants de l'Université Omar-Bongo (UOB), le linguiste de formation entend redonner un nouveau visage au monde de l'éducation au Gabon.
Dans sa volonté de désengorger les établissements scolaires dont les effectifs sont plus importants que les sites d'accueil, le membre du gouvernement a déjà annoncé la couleur : sur les cinq sites visités en juillet dernier, des travaux ont été engagés.
Ainsi, à Igoumié-Carrière, sont actuellement construits un Collège d’enseignement secondaire (CES) et une école publique de 22 salles de classe. Soit 12 pour le secondaire et 10 pour le primaire. Du côté des sites d’Akournam, il sera question de rajouter 17 salles de classe aux 15 existantes. À Alenakiri, 15 salles de classe (5 dans un bâtiment pédagogique de niveau 1 et 10 salles de classe dans un bâtiment de niveau 2) seront réservées aux extensions de l’école publique et du CES de ce quartier d'Owendo.
"Je suis issu de l'école gabonaise dans son ensemble. J’ai fait mes classes du primaire à l'enseignement supérieur au Gabon, et je me dois de rendre cette école compétitive et mieux structurée. La politique du chef de l'État est de rendre notre modèle éducatif plus performant, et c'est ce vers quoi nous irons", avait-il indiqué lors d'une rencontre avec les médias.
Si au ministère de l'Éducation nationale, le membre du gouvernement est, selon son entourage, "dans la continuité des chantiers qu'il avait initiés, notamment l'identification des producteurs de faux bulletins et la construction des établissements scolaires pour soulager les effectifs pléthoriques et l'organisation du baccalauréat", au département de l'Enseignement supérieur, c'est une autre paire de manches.
En effet, dans ce segment de formation, Patrick Mouguiama-Daouda s'est attaqué, depuis sa nomination, au plan stratégique de développement du Supérieur, qui est dans sa phase de mise en œuvre. "Il effectue actuellement des visites de prises de contact avec les différents responsables", souligne une source proche de l'Enseignement supérieur.
Hans NDONG MEBALE
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