Les enseignants-chercheurs et chercheurs présalariés des universités et grandes écoles gabonaises, réunis en collectif ont, au cours d'une déclaration faite samedi à l'Université Omar-Bongo (UOB), demandé au gouvernement de se pencher sur leur situation administrative, qui n'évolue pas depuis 2010.
Dans sa lecture, le porte-parole du collectif, Georges Wora, a souligné que leurs dossiers sont en souffrance dans les différents compartiments de l’administration publique depuis des lustres. « Du ministère de la Fonction publique au Budget, c'est lettre morte. Malgré les assurances, il y a quelques années, que nous ont données certains responsables de ces administrations, rien n'a évolué. Et cette situation dure au moins depuis 2010 », a souligné M. Wora. Précisant qu'il s'agit d'un peu plus de 200 enseignants-chercheurs qui sont concernés par cette situation. « Cela devient très contraignant pour nous », a-t-il estimé.
Fustigeant au passage le comportement des pouvoirs publics qui semblent avoir tourné le dos à leurs problèmes : « Nous sommes tout simplement déçus par l'indifférence de l’État à notre égard. Qui ne nous garantit rien et ne nous reconnaît pas. Ce qui pose le problème de notre fragilité statutaire et des impacts sociaux que cela engendre », a souligné le porte-parole du collectif.
Abel EYEGHE EKORE
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon Culture & Société