D'une grève d'avertissement de huit jours, le mouvement d'humeur des agents des régies financières est passé à une grève générale illimitée depuis le week-end écoulé, décidée au sortir d'une assemblée générale et d'une conférence de presse.
LA grève d'avertissement de huit jours lancée le 15 novembre dernier par la Fédération des syndicats des régies financières et administrations assimilées (Fesyrefaa) semble s'enliser. De la grève d'avertissement qui courait jusqu'au jeudi 23 novembre courant, elle est passée, depuis le week-end écoulé, à une grève générale illimitée.
L'annonce a été faite lors d'une conférence de presse animée, samedi dernier, dans la commune d'Akanda au nord de Libreville, par le bureau directeur de la Fesyrefaa. C'était au lendemain d'une assemblée générale. Le président et le premier vice-président, porte-parole de cette structure syndicale, Yves Boulingui et Wilfred Erisco Mvou Ossialas, ont indiqué à la presse que leur base a décidé de durcir le mouvement. Car, pour eux, les ministres en charge de leur dossier - le ministre de l’Économie, Régis Immongault Tatangani, et son collègue du Budget, Jean-Fidèle Otandault -, refuseraient toujours d'entamer les négociations avec leur fédération syndicale, aux fins de trouver une issue favorable à leurs revendications.
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