Les jeunes d'Afrique et de Chine étaient ensemble jeudi dernier, autour des rythmes et traditions. Un seul objectif : le partage.
Plus qu'une simple présentation d'expressions culturelles de son terroir, le peuple chinois voulait à travers ce spectacle s'ouvrir au monde en général et au continent africain en particulier.
Des ballets des "Spicy youngest sister", des démonstrations acrobatiques du groupe de danse "Glory in the flowers", ou des performances hip-hop d'un collectif de jeunes urbains: ce mix exprime la volonté de pluralité. A cet instant précis, il n'y avait ni Chinois, ni Africain.
La culture représente un vecteur de communion entre les peuples. Ce programme, concocté par le comité d'organisation du festival de la jeunesse sino-africaine de Guangzhou, a constitué une fenêtre ouverte sur l'Afrique et ses traditions, les potentialités de sa jeunesse et la certitude de la nécessité des échanges. Une chanson, un sens et une volonté. La chanson " Waka Waka... It's time for Africa ". Traduction limpide. Cette jeunesse veut marcher main dans la main. Cet avenir est le nôtre.
Frédéric Serge Long
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