L'incidence du projet Iboga (Identité biométrique officielle du Gabon) est très attendue dans le domaine de l'état-civil, à travers la création d'un registre national des personnes physiques (enregistrement des faits d'état-civil). Ce qui consacrera l'unicité des enregistrements des citoyens garantie par la biométrie.
"L'établissement de l'état-civil comme base de l'identification des citoyens, avec la mise en place d'un système fiable d'enrôlement et un unique numéro d'identification citoyenne (UNIC) ; le déploiement d'équipements d'enrôlement et d'un système de gestion de l'état-civil sur toute l'étendue du territoire national, dans les centres d'accueil et implantation des bureaux d'état-civil dans les maternités (gestion de proximité pour améliorer le taux d'enregistrement des naissances", indique-t-on au ministère de l'Intérieur.
La vocation du projet Iboga au niveau de l'état-civil a une importance capitale, en ce qu'il devra s'attaquer aux distorsions enregistrées dans les fichiers d'état-civil actuels, qui s'autorisent des manipulations aussi grossières qu'illégales.
La mise en œuvre du projet a connu quelques avancées avec la conception du logiciel, en même temps que les lois relatives au NIP (Numéro d'identification personnel) sont en cours d'adoption au Parlement. Ces cadres juridiques vont se compléter avec le volet "organisationnel" se traduisant par la mise en place du Centre national de l'état-civil.
ENA
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon Culture & Société