Les agents de la société de collecte et de traitement des ordures ménagères (Averda) observent depuis quelques jours un arrêt de travail. Conséquence, Libreville à nouveau sous les ordures.
Odeurs nauséabondes, détritus sur les chaussées, bacs pleins à craquer : triste réalité à Libreville. Aucun quartier n'y échappe depuis le 23 décembre. Devant les habitations, les établissements scolaires, les églises, et même face à la direction générale de la société Averda, à IAI, les tas d'ordures empilées sont partout visibles.
Des PK aux Cocotiers, en passant par Awendjé ou Derrière-la-prison, le constat est le même. Des bacs qui débordent, quand les ordures ne traînent pas à même le sol. Le tableau est encore plus triste au niveau des marchés d'Akébé, Louis, Nkembo ou Mont-Bouët.
Au marché de Nkembo, le spectacle est ahurissant. L'odeur est si forte que même avec les vitres montées, elle parvient à entrer dans la voiture. A Mont-Bouët, les ordures ont carrément obstrué plusieurs voies.
Interrogée sur la question, la direction générale d'Averda explique que la situation est due à un mouvement d'humeur consécutif au non-paiement à l'avance des salaires de décembre. « Ils auraient souhaité être payés, comme les fonctionnaires, afin de pouvoir passer les fêtes comme les autres. (...) », indique M. Ebobola Tshioba.
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