Dans le prolongement de la célébration de la Journée internationale des veuves, le 23 juin dernier, une autre cérémonie, en plus de celles organisées mercredi et vendredi derniers par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille (FSBO), en partenariat avec la chaire Unesco et l'Université Omar Bongo, a eu lieu le week-end écoulé à la chambre de commerce.
Cette fois, il s'agissait d'une séance de sensibilisation des membres des associations aux nouvelles dispositions de la version révisée du Code civil.
Pour planter le décor : la ministre d'Etat à la Santé et à la Famille, Denise Mekam'ne Taty. Pour en parler, Honorine Nze Biteghe, magistrate et présidente de l'Odefpa (Observatoire des droits de la femme et de la parité), Marie-Anne Quenum Mboga, procureure générale adjointe à la Cour de Cassation, et Me Suzanne Ogoula, notaire.
La version revisitée du Code civil rétablit la justice dans ce qui apparaissait, autrefois, comme un lynchage physique et psychologique de la veuve et de sa progéniture, en établissant les parts réservés aux uns et autres : 1/4 pour l'épouse du défunt, 1/4 pour les enfants et 1/4 pour les ascendants (père et mère).
Les frères et les sœurs ne sont pris en compte qu'en cas d'absence d'héritiers. En plus, l'article 647 nouveau abroge et condamne le remariage de la veuve à un membre de la famille du De cujus, tout comme l'expulsion du conjoint survivant, la destruction, la dissimulation ou la falsification de documents.
F.S.L.
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