Jeudi 16 février 2017. Il est 11 heures. Les couloirs et services du palais de justice de Libreville connaissent une animation des jours ordinaires.
Hall, couloirs et salles d'audience, déserts quelques jours plus tôt, grouillent à nouveau de monde. Magistrats et greffiers sont, pour la plupart, à leurs postes de travail, après la levée du mouvement de grève annoncée mardi par les magistrats et le lendemain par les greffiers.
Pour certains, la reprise du travail est un moment de retrouvailles. D'où accolades ici et là, entre collègues. Pour d'autres, l'heure était à la liquidation des dossiers accumulés durant les trois mois d'arrêt de travail.
Du service de greffe correctionnel au greffe social, en passant par le service d’état civil et le parquet, les usagers s'impatientent pour être reçus. Leurs allées et venues dans les couloirs et leurs chuchotements rendent à nouveau ces lieux, silencieux il y a encore quelques jours, bruyants et chaleureux.
Le spectre de la grève a donc laissé place à la sérénité et au travail. Quelques membres du bureau du Syndicat national des magistrats du gabon (Synamag), rencontrés sur place, ont d'ailleurs confirmé cette reprise.
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